... à Douarnenez ...


EXPOSITION Shadi AL ZAQZOUQ du 15 au 29 avril_ au 3, rue Louis Pasteur Douarnenez

Dans le cadre du Printemps de la Palestine
EXPOSITION PEINTURES : Shadi Al Zaqzouq


L'art subversif pour interpeller la société et le politique.



Exposition exceptionnelle : Le peintre palestinien Shadi Al Zaqzouz accepte l'invitation du Comité de jumelage Douarnenez-Rashidiyé pour le Printemps de la Palestine, et sera présent le 15 avril lors du vernissage de l'exposition de ses peintures, co-organisée par Le Cri suspendu.


EXPOSITION DU 15 au 29 avril 2017
vernissage le 15 avril à 18h30
au 3, rue Louis Pasteur, espaces partagés, Douarnenez

Horaires d'ouverture

Les lundi (dont celui de Pâques), jeudi et vendredi, ouvert l'après-midi 14h-19h.

Les mardi et mercredi, le matin 9h-12h, l'après-midi 14h-19h.

Les samedi 15h-19h. Fermé le dimanche.

 

CO-ORGANISE PAR LE COMITE DE JUMELAGE DOUARNENEZ - RASHIDIYE

ET LE CRI SUSPENDU

 

 

 

Nous vous présentons une exposition exceptionnelle des peintures de l'artiste hors norme Shadi Al Zaqzouq, dont la stature internationale est tout autant liée à son affirmation artistique et politique de "punk musulman palestinien", qu'à l'époustouflante maîtrise de sa peinture.

 

La technique de son art est au service de son questionnement de la société contemporaine. Le choix des sujets et la simplicité virtuose de sa peinture transforme sa vision métaphorique et universalise son propos.

 

Les professionnels ne s'y sont pas trompé ; comme le prouvent ses dernières expositions, à Dubaï, Naplouse, Ramallah, Jérusalem, Budapest, ou à l'institut du monde arabe, et à la fête de l'humanité à Paris, à Londres, où il est invité par Bansky, à Beyrouth, Amsterdam, New Delhi, Tunis, Séoul, ou La Haie...

 

Tout cela fait de Shadi Al Zaqzouq un artiste incontournable de la scène contemporaine, et rend sa présence à Douarnenez le 15 avril, et l' exposition de ses peintures du 15 au 29 avril que le Cri suspendu organise, en partenariat avec le Comité de jumelage Douarnenez-Rashidiyé, tout à fait exceptionnelle.

Jean-Luc Aimé, directeur artistique du Cri suspendu

 

 

 

« Je suis attiré par l’art depuis mon enfance pendant laquelle j’ai vécu en Libye avec ma famille. Dès l’âge de 7 ans, les gens reconnaissaient ma créativité. Je faisais des collages et je dessinais des images populaires comme Yasser Arafat, Mickey Mouse ou le nom d’Allah en échange de cadeaux. En 1996, de retour à Gaza après les accords d’Oslo, je développe ma créativité artistique et mes techniques sur le toit de la maison familiale. En 2006, je gagne le prix «Jeune Artist Award» de la fondation palestinienne Qattan ; suivi d’une résidence de six mois à la Cité Internationale des Arts de Paris via le Consulat français à Jérusalem. Pendant mon séjour à Paris, j’enrichis ma perception de l’art occidental grâce à des visites quotidiennes et approfondies de musées et de galeries parisiennes. En 2010, je suis diplômé en arts plastiques de l’Université Paris 8.

 

 En 2011, le début du Printemps arabe, et en particulier en Tunisie et en Egypte, m’inspire fortement. Je créé alors Rock Me All Night Long, qui lie la «troisième» Intifada Palestinienne avec le printemps arabe. Je participe ensuite à Art Dubai en 2012 avec trois peintures. L’une d’elles, After Washing, censurée dès l’ouverture fait le tour du monde des médias.

 

Après les tournants malheureux du Printemps Arabe je me concentre sur ma condition d’immigrant en Europe. Ce vécu me donne une inspiration incontournable sur les crises identitaires et l’islamophobie. Face à une augmentation croissante de l’islamophobie dans le monde occidental, j’explore les liens entre la liberté totale de chaque individu et sa religion. J’ai choisi de dépeindre dans un seul personnage les traits du punk et du musulman pratiquant : deux modes de vie et de pensée a priori antagonistes qui dérangent la société. » 

Shadi Alzaqzouq

Artiste peintre palestinien, Shadi  Al Zaqzouq  vit à Paris depuis 2007. Il est né en 1981 à Al Kufrah, dans le désert libyen, au sein une famille de six enfants où l'on entretenait le rêve d'un retour en Palestine. Son père est en effet issu d'une famille de réfugiés palestiniens originaire de Jaffa et sa mère native de Gaza, chassés de Palestine en 1948

Tout petit, Shadi peint déjà sur les murs de sa chambre et ses cahiers d'école.

Il a quinze ans lorsque ses parents  décident de revenir vivre à Gaza. Après son bac, il suit des études de guitare classique et devient professeur dans une école primaire.

Il continue à peindre : ses œuvres l'aident à surmonter le violence de sa généalogie palestinienne.

En 2006, Sadi Al Zaqzouq gagne un prix décerné par la Fondation Al Qattan et le consulat de France à Jérusalem et est invité pour une résidence de six mois à la Cité des Arts à Paris.  Il gagne le prix grâce à son œuvre « Ligne rouge », 60 peintures dans des cartons exposés comme un mur rappelant celui édifié par l’État d’Israël qui enferme le peuple palestinien (et n'empêche la colonisation de leur territoire).

Suite au déclenchement de la guerre civile entre le Hamas et le Fatah à gaza, il décide de rester en France.

Dans ses dernières œuvres, Shadi Al Zaqzouq expose des figures de musulmans punks : comme ce jeune homme, une crête sur la tête, un foulard palestinien autour du cou, son tapis de prière déroulé devant une bouche de métro, avec son chien à ses pieds.

Une image contradictoire qui détourne l'idée que l'on se fait du musulman dans la cité.

 

 

 

 

ESTHETIQUES - texte de présentation de l'exposition "Politiques" Politiques 2 en ce moment au Centre national d’Art vivant de Tunis du 4 au 31 mai 2013)

 

13 mai 2012, 20:26

 

Le politique et l’artistique ont ceci en commun qu’ils imprègnent tous deux la vie de la cité. Mais si le politique régule cette vie, l’artistique au contraire, la libère. Dans une époque politiquement tourmentée (« choc des civilisations », « révoltes arabes », « conflit mondial » en gestation…) les arts sont précieux parce qu’ils sont les antithèses des idéologies. Ils ne changeront pas le cours de l’histoire, mais par leur existence même, ils donnent une raison d’être à la lutte.

 

 Comme les idées, nous avons aussi en partage, de façon plus sous-jacente, les esthétiques. Esthétiques qui essaient tant bien que mal de nous dire, si l’on veut bien prêter l’oreille, qu’au fond, l’espoir n’est pas de sortir vainqueur, mais de faire de la vie de la cité, des libertés. La temporalité de l’œuvre d’art (l’art est-il prophétique, accompagne-t-il les événements ou jette-t-il un regard rétrospectif ?) est une fausse problématique. L’œuvre d’art n’obéit pas à la temporalité du politique ou de l’historique.

 

http://www.shadialzaqzouq.com/

 

SOUS-PERPOSE #2  : du 15 juillet au 24 septembre _ au 3, rue Louis Pasteur Douarnenez

Jean-Luc Aimé

exposition, video, création sonore

Un regard singulier sur les temporalités de la Grèce

 

Actualités

DERNIERS JOURS : 23 et 24 septembre : l'exposition est ouverte vendredi 16h > 19h et samedi 11h >13h et 15h >17h / contact : 06 79 14 29 96

L'exposition est soutenue par le festival de cinéma

ACTUALITE DE L'EXPOSITION à suivre ici

VERNISSAGE le 15 juillet > compte-rendu sur notre blog !



 

Notre temps n'est plus le même temps que celui qu'il fut.

La nature de notre monde n'est plus la même que ce qu'elle fut.

Notre temps est plus rapide qu'il fut, et nous vivons plus longtemps que nous vivions.

Cette accélération du temps, depuis l'antiquité de notre civilisation jusqu'à l'ère de l'industrialisation est arrivée à son paroxysme.

Notre socle environnemental se met en mouvement.

Alors, avec la marchandisation de nos fleuves et de nos océans, de nos plantes, de nos arbres, de nos roches et de nos sables, de notre air à nous les animaux, les humains et les dieux, nous cessons de continuer à vivre plus longtemps que nous vivions.

Cette accélération du temps se fige. Immobilisme politique contre hypertrading.

Avec la confiscation de la nature et du bien commun comme force de pensée,

Nous vivons moins longtemps que nous vivions.

Cette accélération tout comme la nature de notre monde n'a pas résisté à la fabrique de l'inculture.

 

Jean-Luc Aimé

 

Largo < La Grèce Antique et la mythologie >            VIII° siècle avant Jésus Christ. Depuis ce moment, l'Antiquité, son soleil et sa lune, la terre et ses montagnes à taille humaine, les océans et les rivières, les arbres, les plantes, ses héros et toutes les créatures vivantes se retirent indéfiniment de l'instant présent, s'éloignent inexorablement de l'espace présent.

 

 

 

Andante < La Grèce de l'euro et des jeux olympiques >    2005. Après les Jeux, la plupart des bâtiments construits pour l'occasion sont à l'abandon ; le budget prévu de 4,6 milliards d'euros passé, selon les chiffres officiels, à 11,2 milliards, est en fait grimpé à 20 milliards d'euros. Les sommes dépensées pour Athènes 2004 ont porté un coup fatal à la Grèce.

 

 

 

Allegro < la Grèce de la crise des dettes souveraines >        2014. La Grèce est sous le choc des mesures d’austérité massive imposées par les 3 plans de renflouement décidés depuis 2010. Son taux de chômage est le plus élevé de l’Union européenne, son économie s'est rétrécie entraînant dans des proportions comparables les revenus des foyers grecs.

 

 

 

Presto < la Grèce de la crise migratoire >     2016. L'Europe sous-traite la crise migratoire, la Grèce est montrée du doigt par ses partenaires européens pour ses « défaillances» dans la gestion de la question migratoire. La crise des réfugiés met à l’épreuve les limites de l' économie grecque atone. Les nouvelles contraintes économiques ravivent la xénophobie.

 

La création de Sous-perposé a été pour Jean-Luc Aimé, le point de départ de son parcours de recherche artistique et sensible sur l'efficience du temps sur l'être humain et son langage.

 

Jean-Luc Aimé propose ici une vision singulière de la Grèce actuelle, où se sous-perposent différentes strates de son histoire : depuis l’antiquité marquée par une mythologie inscrite dans le quotidien, où hommes, dieux et nature vivaient ensemble, jusqu’à l’époque actuelle, du mirage des jeux olympiques de 2005, à la crise de la dette souveraine, son écrasement par l’Europe se poursuivant avec la crise migratoire.

 

La Grèce mythologique sous la Grèce actuelle se figent dans une glaciale fin de civilisation aussi radicale et immobile que le socle environnemental s'agite et s’échauffe sous l'effet du changement climatique.

 

 

 

L’exposition est constituée d’un film vidéo, de vidéogrammes couleur moyen et grand format. Une lecture musicale à partir d'adaptation de textes récents de Yanis Varoufakis, premier ministre grec du gouvernement Tsipras, sera proposée lors du vernissage et de plusieurs autres rendez-vous.

 

 

 

S OUS -P ERP OS É #2  de  J ean -Luc AIM É 

 

Cette exposition est une installation plastique et musicale composée …

 

- D' un film vidéo, technique expérimentale, de 17 mn.

 

Ce film propose la lecture de 2 images vidéo simultanées ;

 

-  l'une d'un pêcheur, métaphore de l'antiquité grecque, dans son bateau, ramant lentement et jetant ses filets à la mer pour une pêche artisanale, en couleur, filmé 2000 ans plus tard au flou d'un zoom 600X, sous-perposé à :

 

- l'autre image, de la Grèce contemporaine pré-crise de la dette, montrant différentes scènes de la vie à Athènes et dans toute la Grèce, en noir et blanc, traitée au trait.

 

- Une composition musicale de l'auteur accompagne la bande son du film.

 

- De 12 vidéogrammes issus du film vidéo, série éditée pour la galerie Artem, Quimper,

 

- D' un vidéogramme hors-série, édité pour le festival du film méditerranéens de Montpellier, France

 

- D'un vidéogramme hors-série, édité pour le International festival for Documentary & Short films, Ismailia,Egypte.

 

- De lectures théâtrales et musicales, en direct à différents moments de l'exposition, adaptation d'après différents écrits de Yanis Varoufakis

 

Yanis Varoufakis, Ministre des finances du gouvernement d’Alexis Tsipras, démissionnaire en  juillet 2015.

 

 

 

 

CITATIONS

 

« … Après notre première réunion bilatérale à Berlin, Schäuble* et moi devions à nouveau nous rencontrer autour de la longue table rectangulaire de l’Eurogroupe, l’instance de prise de décision de l’Eurozone ... Après que j’eus exposé la supplique de notre gouvernement pour une renégociation substantielle du prétendu « programme économique grec, » … je fus sidéré par la réponse que me fit le Docteur Schäuble, une réponse qui devrait faire frissonner tout démocrate : « On ne peut permettre aux élections de modifier le programme économique d’un état membre !» affirma-t-il catégoriquement.»

 

Yanis Varoufakis « Why we muste save the EU » tribune de The Guardian. 5 avril 2016

 

*Wolfgang Schäuble, ministre des finances allemand, responsable de la Troïka  (Eurogroupe, FMI & BCE) en 2015.

 

 

 

« … Au cours de ma dernière réunion de l' Eurogroupe, le président Dijsselboem* a annoncé qu'il était sur le point de convoquer un second rendez-vous, sans moi, sans que la Grèce soit représentée. J'ai protesté, soulignant qu'il n'avait pas le droit, seul, d'exclure le ministre des finances d'un état membre de la zone euro, et j'ai exigé une clarification juridique à ce sujet.

 

Après une brève pause, il me fit répondre par son secrétariat : « L' Eurogroupe n'a pas d'existence légale. Il s'agit d'un groupe informel et, en conséquence, aucune loi écrite ne limite l'action de son président »... »

 

 Yanis Varoufakis extrait de « Leur seul objectif : humilier la Grèce », le Monde diplomatique oct. 2015

 

*Jeroen Dijsselboem, ministre des finances néerlandais, président de l’eurogroupe en 2015.

 

 

 

 

NUIT DU NUCLEAIRE : sa 16 avril > 20h _ au 3, rue Louis Pasteur Douarnenez

NUCLEAR WINTER NIGHT

Lectures, débats, projections, musiques, créations...

Veillée artistique, scientifique et citoyenne

 

« Du point de vue de la santé mentale, la solution la plus satisfaisante pour l'avenir des utilisations pacifiques de l'énergie atomique serait de voir monter une nouvelle génération qui aurait appris à s' accommoder de l'ignorance et de l'incertitude. »

Groupe d'étude des questions de santé mentale que pose l'utilisation de l'énergie atomique, OMS,1958.

 

« Nous entrons tous, que cela nous fasse plaisir ou non du point de vue de l'esprit, dans un monde où nous comprenons de plus en plus difficilement ce qui se passe dans les grandes installations industrielles. Et bien il, il faudra l'accepter... »

M. Robin, directeur à EDF. Cité par Sud-Ouest Nature, mars 1973.

 

 « Pour dire la vérité, les radiations n'affectent pas les gens qui sourient, mais ceux qui sont soucieux. »

Professeur Yamashita, 2011, conseiller à la gestion des risques de santé dus aux radiations dans la préfecture de Fukushima.http://fukushima.overblog.fr

 

 

 Plus de 58 ans nous séparent de la première de ces citations, à peine 5 ans de la dernière.

 

Cela nous donne une idée du chemin parcouru dans la fabrique de l'ignorance ...

 


Cette soirée est une proposition à partager ce questionnement, en organisant une veillée artistique, scientifique et citoyenne _ temps d’émotion, de convivialité et de réflexion _ qui égrainera lectures, projections, et la création originale du Temps Onkalo #2.

 

>> ENTRÉE participation libre.
Bar et petite restauration tout au long de la soirée.


Réservation conseillée : mail@lecrisuspendu.org

 

 

 

Cette soirée s’inscrit et est notre façon de répondre à
l'APPEL A INSURRECTION ARTISTIQUE SCIENTIFIQUE ET POPULAIRE CONTRE LES DANGERS DU NUCLÉAIRE
lancé par la compagnie Brut de Béton
pendant 7 semaines, entre le 11 mars (5 ans après Fukushima) > et le 26 avril (30 ans après Tchernobyl)

_ extrait des propositions _

CRÉATION LE TEMPS ONKALO #2 Jean-Luc Aimé / Jessica Roumeur _ musique, texte

Jean-Luc Aimé 

Jessica Roumeur compagnie La Divine Bouchère

production Le Cri suspendu _ CRÉATION suite à la résidence artistique de Jean-Luc Aimé et Jessica Roumeur du 11 au 15 avril à la Friche Supergel _ Douarnenez >> en savoir plus

 

LECTURES par différents intervenants : (liste en cours, vos propositions sont les bienvenues)

- Extrait de LA CENTRALE INDÉMONTABLE de Claude-Marie Vadrot, éd. Max Milo 2012.

- Extrait de LES ILLUSIONS RENOUVELABLES de José Ardillo, éd. L'échappée, 2015 ; par son traducteur.

- Extrait de APOCALYPSE DE L'ATOME de Fernand Gigon, éd. Del Duca 1958.

- Extrait de LA CONDITION NUCLEAIRE de Jean-Jacques Delfour, éd. L'échappée, 2014.

- Lecture du TÉMOIGNAGE DU DIRECTEUR DE LA CENTRALE TEPCO à Fukushima, Masao Yoshida, audition par le gouvernement japonais, 2015.

- Lecture de ACTEURS ET RÉACTEURS de Alain Persat, éd. Trazibule, 2015 ; Pièce de théâtre.

- Lecture à 2 voix de ETRE TEMOINS DE CET ACCIDENT DU TEMPS Dialogue entre Paul Virilio et Svetlana Alexievitch.
Paru Les silences de Tchernobyl, l'avenir contaminé, Guillaume Grandazzi, Frédérick Lemarchand, 2006, ed autrement
et dans La Pensée exposée, Paul Virilio, mai 2012, Babel n° 1096

 

PROJECTION rencontre

LES MANGEURS D'HOMMES - Extrait du film en cours de réalisation de Gérard Alle,

suivie d'une rencontre - discussion avec le réalisateur lui-même en personne.

EXPOSITION CRÉATION MUSICALE CONFÉRENCE : Penser autrement le VIEILLISSEMENT

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HOPITAL CS DOSSIER DE PRESSE 22 AVRIL.pd
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CONCERT    MI ALMA  Concert exceptionnel FADO !!!                         samedi 20 février 2016  20h30                                                          

Nous avons fait le plein de spectateurs et de plaisir avec le concert de Mi Alma, présence, qualité musicale, émotion et humour, rien ne nous a été épargné! le tout accompagné d'un verre et de quelques tapas... Merci à vous!

Voici en photos un rappel de ce moment, ainsi qu'une vidéo dans laquelle Jean-Luc rejoint Mi Alma pour partager une chanson à la basse acoustique!

Mi alma
Fados de Lisboa
Chanter le fatum, la saudade, le destin. Voilà à quoi s'attache le fadista.
Dans une forme très épurée, le chanteur de fado et ses musiciens convoquent des éléments essentiels de la condition humaine : l'amour inaccompli, la tristesse, la mélancolie, la passion, la mort ; mais aussi l'exil, tel celui des marins portugais qui entonnaient ce chant loin de leurs ports d'attache, bien avant que le fado ne devienne un genre musical emblématique des quartiers de Lisbonne.
Après leur album consacré au poète chilien Pablo Neruda et la création musicale pour la tragédie Yerma du poète andalou Federico Garcia Lorca, le duo Mi alma (Sarah Floch chant, Yann Simon guitare) concrétise son amour pour la musique populaire lisboète dans la création de ce tour de chant dédié au fado. Ensemble, ils explorent des morceaux choisis d'artistes incontournables, passés et contemporains du fado (Amalia Rodrigues, Misia, Aldina Duarte, Cristina Branco, Bevinda).

EN 2016 : au 3, rue Louis Pasteur _ Douarnenez

GENRE POULPES  exposition gravures  _ tita Guéry                                  5 février au 19mars 2016

Vernissage vendredi 5 février 18h30

 OUVERT DU 5 FÉVRIER AU 19 MARS

sur rendez-vous / le vendredi de 16h à 19h,

 

le samedi de 11h  à 13h et de 15h à 17h

 

Cette exposition-installation a été conçue par Tita Guéry, plasticienne, graveuse et scénographe vivant à Brest.

 

En nous proposant ses gravures de poulpes à bois perdu de grand format et ses gravures à la pointe sèche, Tita Guéry a une idée derrière la tête ;

cet octopus mystérieux, intelligent et sensuel, symbolise pour l’artiste nos instincts, nos questionnements. C'est sur le chemin du genre et du transgenre qu'elle nous emmène, en une quête de sens sur notre corps, notre sexualité, nos blessures et bonheurs.

Pour cette exposition, Tita Guéry a réalisé des entretiens auprès des nombreuses personnes de tous genres, les interrogeant sur l’amour, la norme, leur relation à leur corps ; ces entretiens sont diffusés par casque, apportant un éclairage sensible, joyeux ou triste, mais toujours touchant à cette exposition d’un Genre Poulpes.

Tita Guéry :

 

Je suis née en 70, pendant la parenthèse enchantée.
Pendant les vacances, mon père me traduisait les albums de Robert Crumb. Quand j'ai su lire, j'ai
dévoré Saint-Exupéry, Wolinski, Pichard, Manara, Myckey, Lili l'espiègle, Reiser ... A l'école, je
faisais des exposés sur la reproduction des animaux.       

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Les actions locales du Cri suspendu

 

Le Cri suspendu a élu Douarnenez comme port d'attache, point de repère et de repaires artistiques :

autant de lieux de rencontres et d'aventures humaines ouvertes sur la cité, mais aussi de structures, qui partagent nos convictions artistiques et citoyennes, ouvertes sur le monde; (librairie-café de l' Ivraie, Festival du cinéma - le Collectif de la meute - RhizomesMiettes de Baleine - Compagnie Tro Didro - Compagnie Tro heol) autant d'occasions de compagnonnage local.

 

Au 3 rue Louis Pasteur, lieu partagé autour du soin, des arts et de l'environnement, en cohérence avec ses principes d'actions fondamentaux, Le Cri suspendu impulse, organise et coordonne des expositions, causeries, repas partagés, spectacles.

 

EN 2015

Exposition                           Maryam Samaam                                          12 au 19 décembre 2015

 

 

Dans le cadre de "Fraternité !", collectif de structures et de citoyens, en soutien aux réfugiés, le Cri suspendu reçoit et expose une jeune artiste syrienne, Maryam Samaam.

 

voir Le Blog

 

 

 

 

INFORMATIONS PRATIQUES :

le samedi 12 décembre : ouverture de 12h à 19h
16h : visite-rencontre avec l'artiste
du mercredi 16 au vendredi 18 décembre : ouverture de 16h à 19h et le samedi 19 de 11h à 16h

 

 

 

 

 

 

Maryam Samaan est une artiste plasticienne.

Elle est aussi une femme syrienne née à Damas d'une mère syrienne et d'un père palestinien.

Maryam a étudié au centre des Beaux Arts Adham Ismail et au Conservatoire National Supérieur d'Art Dramatique de Damas. elle poursuit sa formation en France, à l'école des Beaux-Arts de Rennes et à la Sorbonne, où elle effectue une recherche dans le cadre d'un master 2 Etudes Théâtrales.

 

Par la répétition de l'objet artistique,

Maryam Samaan nous entraine dans le ressenti d'un quotidien en guerre,
dans les émotions d'une expérience de vie.

 

 

Le Cri suspendu est particulièrement heureux de présenter ces travaux de Maryam Samaan.

La répétition de ses images photographiques dans Non, ou des mini-tableaux technique mixte dans 101 balles, vient entrouvrir un espace sur une réalité qui nous devient plus réelle, interstice par lequel surgit une émotion liée à la simplicité du questionnement de l'image et à sa répétition. Par la répétition de l'objet artistique, Maryam Samaan nous entraine dans le ressenti d'un quotidien en guerre, dans les émotions d'une expérience de vie ; la répétition devient un système artistique, une expression sémiotique qui en vient à changer la réalité elle-même.

Son travail d'artiste syrienne résonne avec notre conviction que l'art est politique, que le questionnement est artistique et politique, que la répétition du questionnement est artistique, politique et processus de signification.

Jean-Luc Aimé

 

 

L’exposition présente deux séries d’œuvres :

 

 


Non, 2012.
Photographies.
 

La Répétition est souvent considérée comme négative, dépourvue d’imagination, formelle et pauvre. On voit pourtant mal comment une construction s’opérerait sans la répétition de procédures structurantes, comment une société se construirait sans la répétition de rites collectifs, garants justement de la « socialisation » des uns et des autres.

Je viens d’un pays où la répétition du « oui » au despote nous a enfoncés, tous et chacun, dans l’humiliation et la soumission. Alors, vient le jour où trop fut trop : après tant de « oui » répétés sans âme, le « Non » s’est levé comme une arme de résistance. Ce « Non » n’est pas refus stérile, il est affirmation de la liberté de choix, il est un acte fondateur.

J’ai choisi de me fondre dans un collectif anonyme, constitué sur Facebook en février 2012, pour brandir ce « non » face à la dictature. Le bras cassé, plâtré et bandé, qui dit ce La/Non en arabe est inspiré du caricaturiste palestinien Naji al-Ali, assassiné en 1987 parce qu’il avait justement dit « non » à un potentat arabe. La répétition de ce Non dans une série de photographies digne d’un « mur d’images » souligne que l’addition des refus individuels alimente la mobilisation collective. 

Ce travail a fait l’objet d’une publication partielle dans « Syrie, l’art en armes » (Le Monde/La Martinière, Paris, 2013). 

Je note que « Ceux qui ont dit non » est le titre d’une collection jeunesse de la prestigieuse maison Actes Sud, destinée à faire connaître des références du combat pour « la démocratie et l’humanisme » chez les lecteurs adolescents.

« Dans mon pays, il ne reste que la liberté de mourir.

Dans mon pays, la vie est secrète et la mort publique.

Dans mon pays, il y a moi qui dis Non ». 




 


101 balles, 2012.

Technique mixte.

La destruction suit une courbe descendante, que chaque lâcheté, petite ou grande, directe ou indirecte, ne fait qu’accentuer. On glisse, on glisse, toujours plus bas, toujours plus profond, et c’est cette pente vers l’abaissement individuel et collectif qui constitue pour moi l’essence de la destruction.

Le 15 mars 2011 est la date où le peuple syrien a lancé son soulèvement contre le dictateur. Cette date est devenue inoubliable pour chaque Syrienne et chaque Syrien, mais elle devrait l’être pour toute l’humanité, car, depuis lors, la Syrie saigne et souffre. Le régime en place préfère en effet détruire plutôt que de concéder la moindre parcelle de son pouvoir, et cette violence déchaînée alimente en retour les forces de destruction au sein même de l’opposition.

Mes « 101 Balles » auraient pu être « Mille et une », comme les Nuits des fables orientales. Ce un ajouté à la centaine évoque en arabe la notion d’éternel recommencement, comme si la chute de la destruction, comme si les tirs des assassins ne pouvaient connaître de fin visible.

J’ai ressenti un jour que la vie d’un être humain en Syrie ne vaut qu’une balle dans sa tête, son cœur ou une autre partie de son corps. C’est ce jour là que j’ai ressenti comme jamais auparavant la force de la mort, la force de la perte. Dans mes 101 mini-tableaux de dix centimètres sur dix, j’ai simulé les effets des balles tirées contre des toiles rendues « vivantes » et « saignantes », le tout par un mélange de charbon, de feu et de bougie rouge sang.

Cette bougie, coulée et brûlée, creusait en effet l’équivalent d’un trou de balle, voire de plusieurs trous, dans les toiles. Cette création donne l’apparence de la vie,  car n’importe quelle source de chaleur fera, si elle s’en approche, fondre les bougies à nouveau, modifiant la toile de chacun des 101 tableaux, et donc la création elle-même.

Petit à petit, en utilisant l’art graphique, je suis partie d’un trou apparemment banal pour atteindre le pire d’état de violence que je pouvais alors concevoir. J’ai détruit complètement la forme, je l’ai annihilée, j’en suis venu à la massacrer, à la torturer en utilisant des clous, des agrafes, ou d’autres éléments.

A titre personnel, il m’était pénible de vivre dans 20 mètres carrés, au milieu de l’odeur de charbon et de figures sanguinaires, pendant les quelque six mois qu’a duré cette création. Ce type d’expérience consume la santé comme l’esprit, mais il contribue aussi à détruire une image préconçue, en contraignant à chaque fois à repartir de zéro. Chacun des carrés blancs sur lequel je me mettais à travailler était l’impact d’une violence encore plus intense que celle infligée au précédent. L’imagination était ainsi mise au défi de pousser à l’extrême cette violence virtuelle.

La destruction dans laquelle s’enfonce mon pays, la Syrie, semble ne connaître aucune trêve. On en vient à croire que chaque station de cette descente aux enfers est la plus atroce, avant qu’elle ne cède sous le poids d’une nouvelle poussée vers le bas. Et pourtant, de toute cette destruction naîtront le potentiel et l’espoir de la construction.


Maryam . 



exposition PAUL LEROUX - Portraits

Exposition du 24 juillet 2015 au 30 septembre 2015

Vernissage le 24 juillet à partir de 18h

ACTUALITÉ


Vous avez été nombreux à venir visiter l'exposition de Paul Leroux qui se terminera fin septembre.

Nous vous convions à la dernière soirée avant le décrochage : 

Mercredi 30 septembre

à partir de 18h, visite en présence du peintre

à partir de 19h performance musicale par Jean-Luc Aimé

A partir des enregistrements retravaillés d'un entretien entre les deux artistes, dans lequel Paul Leroux explique comment sa peinture explore une montée vers la conscience, parle de ses images intérieures, mais aussi de sa fascination devant l'agression du temps ou de l'environnement sur la matière, Jean-Luc Aimé proposera en direct un portrait sonore du peintre sous forme d'une performance musicale instrumentale et vocale.

Écouter un extrait du portrait sonore de André Léocat par Jean-Luc Aimé ici

entrée libre > adhérez au Cri suspendu


OUVERTURE sur RDV > contact


LIEU : 3 rue Louis Pasteur Douarnenez http://3ruelouispasteur.jimdo.com/

INFOS PRATIQUES entrée libre

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Nous avons choisi pour notre première exposition de tracer et questionner l’histoire des portraits peints de Paul Leroux.

 

 

J’ai rencontré Paul Leroux il y a quelques années, à l’occasion d’une visite qu’il rendait à un ami commun, j’ai vu un portrait peint par Paul et ai été sidéré à la fois par la violence du trait et l’humanité qui surgissaient de la toile. Notre ami commun a organisé un rendez-vous au cours duquel j’ai pu rencontrer l’homme.

 Il nous parle de son travail de façon factuelle, pourtant sa peinture explore une montée vers la conscience, celle de ses images intérieures, mais aussi sa fascination devant l’agression du temps ou de l’environnement sur la matière, sur l’image.

 

  « Il y a mes images intérieures, que je tente de faire monter, et puis il y a les autres. Elles m’attirent quand elles sont abîmées ou presque effacées. J’aime les images qui ont fait de la résistance et qui ont réussi à se maintenir dans l’adversité. Le résultat est une surface qui a été rongée par le temps et les agressions de toutes sortes. Les portraits du Fayoum en sont un bon exemple, tout comme les gisants de Santa Maria del Popolo à Rome

 

  Ce que veut bien nous en dire Paul Leroux, est résumé dans ces paroles, mais sa façon de peindre ses images intérieures, d’occuper les regards de ses modèles, nous amène finalement à lire à l’intérieur de chaque personnage l’inquiétude, le désarroi, face à ses questionnements existentiels. C’est à nous de découvrir en chaque regard  que nous adresse sa peinture, cette interrogation de l’artiste sur sa place, sa légitimité, celle de son environnement. Par ses portraits, ses choix de modèles, (humains, animaux…) il se présente face à la mort, à la décrépitude, la violence faite aux corps, et révèle ce qui n’est pas montré du monde, autour de ses visages sans corps, sans décor, sans fond, nous invitant à imaginer l’état du monde dans lequel ils peuvent vivre.

 La peinture de Paul Leroux nous apprend beaucoup de ses interrogations sur la société, le monde, et de la place de l’homme dans ce monde, en nous mettant face à un portrait qui ne montre qu’un visage qui parle autant de lui que de nous, tout en laissant notre imaginaire se débrouiller avec le reste.

« À ce stade, je n’ai même plus envie de parler de portrait. Je ne suis plus dans l’illustration d’une réalité classique, tangible. Il y a quelque chose de plus  … En ce moment, la monochromie m’est imposée. Elle semble être la seule façon de montrer quelque chose sans trop se disperser… Avec la couleur, j’ai tendance à me perdre. C’est comme si je devais reprendre avant l’arrivée de la couleur. »

 Pour rendre perceptible dans l’œuvre de Paul Leroux ce quelque chose de plus, nous avons choisi de présenter trois périodes consécutives, sur 20 ans, permettant de saisir de visu (en quelques toiles) l’évolution du trait et du portrait jusqu’à l’absolutisme du rouge imposé aujourd’hui.

 

Jean-Luc Aimé

 

 

Paul Leroux vit et travaille à Noisiel, près de Paris. Il sera présent lors du vernissage de l’exposition vendredi 24 juillet à partir de 18h, mais aussi la semaine suivante sur rendez-vous.

 

www.paulleroux.com

précédentes ouvertures

samedi 25 juillet* de 11h à 17h /  Mardi 28 juillet* de 17h à 20h et Mercredi 29 juillet* de 11h à 17h :

* En présence de Paul Leroux

et

jeudi 6 aout de 17h et 20h  / vendredi 7 aout  et samedi 8 aout de 13h à 17h

Pendant le Festival du film de Douarnenez :

du samedi 23 au vendredi 29 aout : de 15h à 18h